Aller au contenu principal

Découvrir les œuvres de BRASSAÏ analysées et commentées par les experts de l'Histoire par l'image

Année de naissance : 1899

Ville de naissance : Brassó (Roumanie)

Sexe : Homme

Année de décès : 1984

Ville de décès : Eze (Alpes-Maritimes)

Gyula Halász dit Brassaï (1899-1984) est un photographe hongrois, naturalisé français en 1949. Après un premier séjour en France avec son père en 1903-1904, professeur de littérature hongroise, Brassaï s’installe à Paris en 1924. Il ne retournera plus en Hongrie.

Formé à Budapest puis à Berlin où il rencontre Kandinsky, Moholy-Nagy, Varèse, Brassaï se rapproche de la vie littéraire parisienne, fréquente Prévert, Queneau, Michaux, Rervedy…Il devient journaliste, notamment pour des journaux allemands et explore le Paris nocturne. Il demande alors à André Kertész, son compatriote, d’illustrer ses reportages à partir de 1926.

Il faut attendre le printemps 1930 pour que Brassaï réalise ses premières photographies. Et c’est encore la nuit qu’il va photographier parce que la nuit suggère, elle ne montre pas. En décembre 1932, parait Paris la nuit, un recueil de 62 photographies des nuits parisiennes. Il adopte alors son pseudonyme, Brassaï. Il participe aux revues Le Minotaure et Harper’s Bazaar et collabore à l’agence photographique Rapho.

Brassaï n’a pas de studio, ne fait pas de photographies de mode. Artiste protéiforme, Brassaï écrit, dessine, sculpte, fait du cinéma.

Il publie Du Mur des cavernes au mur d’usine, dans la revue Minotaure en 1933 son premier texte sur les graffiti avec une série de photographies. Il poursuivra après-guerre l’exploration des graffitis, avec un second article dans Harper’s Bazaar en 1953, puis en 1956 avec l’exposition du Moma Language of the Wall : Parisian Graffiti photographed by Brassaï. Enfin en 1961, il publie le livre Graffiti.

En 1956, il tourne un film documentaire Tant qu’il y aura des bêtes primé au Festival de Cannes.

Il se consacre à la fin de sa vie à la sculpture et à la tapisserie tout en continuant à écrire.

Retour à la liste