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Titre : Joséphine Baker sur scène dans un cabaret à Paris pendant l’Occupation.
Auteur : ANONYME ( - )
Date de création : 1940
Date représentée : 1940
Dimensions : Hauteur 0 - Largeur 0
Technique et autres indications : Photographie
Lieu de Conservation : Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz (BPK) site web
Contact copyright : © BPK, Berlin, Dist RMN-Grand Palais - image BPK
Référence de l'image : 06-522462 / 10012303
Joséphine Baker sur scène dans un cabaret à Paris pendant l’Occupation.
© BPK, Berlin, Dist RMN-Grand Palais - image BPK
Les artistes sous l’Occupation : Joséphine Baker
Date de publication : septembre 2013
http://www.histoire-image.org/fr/etudes/artistes-occupation-josephine-baker
Lien copié
Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
- Folies Bergère
- Guerre de 39-45
- Occupation
- Paris
- photographie
- art engagé
- cabarets
- Baker (Joséphine)
- Résistance
Bibliographie
Pour citer cet article
Commentaires
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Limore YAGIL le 27/07/2018 à 05:07:26
Joséphine Baker et les Follies Bergères, engagée dans la Résistance, son activité pour aider des Juifs et des réfugiés à son Château des Milandes en Dordogne, son engagement comme agent de renseignement et son activité au Maroc à lire dans l'ouvrage remarquable qui concerne l'ensemble des artistes sous l'Occupation: danseurs, musiciens, peintres, chanteurs , peintres, acteurs, etc: Limore Yagil, Au nom de l'art 1933-1945: exils, solidarités et engagements, Fayard, 2015.
Merci de prendre note de cet ouvrage.
L.Y
D Lorin le 02/10/2013 à 10:10:03
Quoi de plus erroné que ce titre ?
Il est flagrant que les larges baies vitrées et les moulures semblent tout droit sortir d'un de ces "châteaux" réquisitionnés à l'arrière pour abriter un état-major, voire un hôpital de campagne.
Car quelle infirmière irait dans un cabaret en tenue de travail ? Les militaires présents pourraient être autant des convalescents que du personnel soignant. Personne ne paraît être en tenue de sortie, de rigueur chez les permissionnaires. Très étrange, aucun insigne de grade n'est visible (manches, épaulettes). On dirait presque des soldats soviétiques...
Les civils pourraient être tout aussi bien les propriétaires légitimes du lieu que du personnel de secrétariat. D'ailleurs, coiffure, chaussures et longueur de robe de la jeune femme blonde (au centre) sont à peu près les seuls indicateurs temporels qui seraient exploitables.
Loin d'être béats d'admiration, certains (sur la gauche) chantent en choeur à gorge déployée, comme Joséphine Baker les invite à le faire de ses deux mains qui se lèvent.
Quant au décor, l'estrade semble improvisée, recouverte d'un tapis tout-à-fait à sa place dans un intérieur bourgeois. Si c'est un cabaret, où sont les tables où l'on consomme ? Ou alors, où sont les rangées de fauteuils ? Ici des successions de chaises, sans plus.
Tout concourt alors à faire de cette photo le reflet d'un tour de chant de soutien à la Croix-Rouge, à des lieues des cabarets parisiens.
Il est flagrant que les larges baies vitrées et les moulures semblent tout droit sortir d'un de ces "châteaux" réquisitionnés à l'arrière pour abriter un état-major, voire un hôpital de campagne.
Car quelle infirmière irait dans un cabaret en tenue de travail ? Les militaires présents pourraient être autant des convalescents que du personnel soignant. Personne ne paraît être en tenue de sortie, de rigueur chez les permissionnaires. Très étrange, aucun insigne de grade n'est visible (manches, épaulettes). On dirait presque des soldats soviétiques...
Les civils pourraient être tout aussi bien les propriétaires légitimes du lieu que du personnel de secrétariat. D'ailleurs, coiffure, chaussures et longueur de robe de la jeune femme blonde (au centre) sont à peu près les seuls indicateurs temporels qui seraient exploitables.
Loin d'être béats d'admiration, certains (sur la gauche) chantent en choeur à gorge déployée, comme Joséphine Baker les invite à le faire de ses deux mains qui se lèvent.
Quant au décor, l'estrade semble improvisée, recouverte d'un tapis tout-à-fait à sa place dans un intérieur bourgeois. Si c'est un cabaret, où sont les tables où l'on consomme ? Ou alors, où sont les rangées de fauteuils ? Ici des successions de chaises, sans plus.
Tout concourt alors à faire de cette photo le reflet d'un tour de chant de soutien à la Croix-Rouge, à des lieues des cabarets parisiens.