Chauvinisme
« Sous le Second Empire, le Kladderadatsch[1] voyait partout Napoléon III ; à tort ou à raison, nous sommes atteints de la même maladie à l’égard de Bismarck. » (John Grand-Carteret)
En 1862, Otto von Bismarck est ambassadeur à Paris lorsqu’on lui prédit une piètre carrière parce qu’il danse mal. Dès sa nomination à l’automne au poste de ministre-président de Guillaume Ier, la Prusse devient le sujet de prédilection des satiristes parisiens. Le portrait-charge est alors très à la mode. Après la défaite de Sedan, la caricature n’est plus seulement divertissante. L’heure est désormais à la dénonciation et à l’engagement politique, dans des dessins parfois très noirs. L’Allemagne représente plus que jamais l’ennemi, le « barbare ». Bismarck et l’empereur Guillaume en sont les symboles. Et, jusqu’à sa mort en 1898, la figure du vieux chancelier avec ses moustaches tombantes et son casque à pointe n’évoluera pas.
![Voilà ce diable de MICMAK [...] Voilà ce diable de MICMAK [...]](https://www.histoire-image.org/sites/default/styles/galerie_principale/public/gai02_bismarck_001f.jpg?itok=WP1Bq3TZ)
Fermer
Titre : Voilà ce diable de MICMAK [...]
Date représentée :
Dimensions : Hauteur 40,7 - Largeur 26,8
Technique et autres indications : Gravure sur bois imprimée en couleurs. Titre complet : Voilà ce diable de MICMAK en train de nettoyer la Confédération Asthmatique... et allez donc !... Vlin, Vlan !! Edité par Charles Pinot et Sagaire à Epinal.
Lieu de Conservation : MuCEM site web
Contact copyright : © Photo RMN-Grand Palais - F. Raux site web
Référence de l'image : 07-517320
Voilà ce diable de MICMAK [...]
© Photo RMN-Grand Palais - F. Raux
Bismarck, le chancelier de fer
http://www.histoire-image.org/etudes/bismarck-chancelier-fer
Lien copié
Contexte historique
Analyse des images
Interprétation
Bibliographie
Notes
1. Kladderadatsch : journal humoristique et conservateur (« patatras » en français) fondé par Albert Hofman et David Kalisch
Pour citer cet article
Commentaires